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Les jeunes s'interresent-ils a la politique ?

28 mars 2018

1. Iconographie

Résultat de recherche d'images pour "iconographie politique jeune"

Source : Overblog

Auteur(s) :

Résumé : Cette iconographie nous montre que les partis politique essaye d'amadouer les jeunes avec de l'argent pour les convaincre de rejoindre leurs partis. L'iconographie dit que la politique corrompt la jeunesse grace a l'argent.

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8 janvier 2018

2. Les jeunes boudent l'engagement politique traditionnel

Une étude du Crédoc dresse un panorama contrasté de l’engagement des jeunes dans la vie de la cité. S’ils sont prêts à s’investir dans le milieu associatif, ils ont abandonné l’engagement politique.

Seuls 2% des jeunes de moins de 30 ans sont engagés dans un parti politique. Ils sont aussi peu nombreux à adhérer à un syndicat. Une étude du Cédrocpubliée mardi révèle que les jeunes boudent totalement les formes traditionnelles de l’engagement politique. Les chiffres de l’abstention chez les jeunes lors des élections confirment cette tendance. Dimanche dernier, pour le premier tour des élections régionales, un sondage Ipsos révélait que 65% des 18-24 ans n’étaient pas allés voter.

Près d’un jeune sur deux a signé une pétition en ligne ou participé à une manif

Si les jeunes sont désormais peu enclins à s’investir dans la vie politique conventionnelle, l’enquête révèle qu’ils privilégient des formes d’expressions protestataires, individuelles, plus ponctuelles et surtout non affiliées. Ainsi, 42% des jeunes ont signé une pétition en ligne ou ont participé à une manifestation sur les 12 derniers mois. La mobilisation de la jeunesse suite aux attentats de janvier a d’ailleurs été très importante. Pour bon nombre de jeunes, il s’agissait de leur première manifestation.

Des jeunes pessimistes quant à leur capacité à changer le monde

Ce désaveux pour l’action politique traditionnelle tient peut-être du fait que les moins de trente ans sont sceptiques sur leur capacité à faire évoluer la société. Selon l’étude, seul un tiers d’entre eux considèrent qu’ils peuvent changer les choses à l’échelon local. Au niveau national, c’est encore moins: ils ne sont plus qu’un quart à penser pouvoir contribuer au changement. Au niveau international, c’est encore pire: ils ne sont plus que 14% . En réalité, les jeunes se démarquent assez peu de leurs aînés, si ce n’est qu’ils sont un peu plus pessimistes sur leur possibilité d’agir à l’échelon local.

La moitié des jeunes prête à s’engager dans une association

S’ils sont rétifs aux engagements politiques conventionnels, les jeunes sont néanmoins nombreux à s’investir dans le milieu associatif. Plus de quatre jeunes sur dix sont membres d’une association, soit presque autant que les plus de trente ans. Cependant, ces statistiques sont très largement tirées par leur participation à des activités associatives sportives, culturelles et de loisirs.

Toutefois, l’enquête souligne qu’un tiers des jeunes assurent donner du temps bénévolement au sein d’une association. Le monde associatif bénéficie également d’une image très positive chez les jeunes. Près de la moitié se dit prête à s’engager.

Le service civique plutôt bien perçu

Chez les jeunes, l’engagement dans la vie de la cité est encouragé par des dispositifs spécifiques. Le service civique en fait partie. Interrogés sur le sujet, près d’un quart des jeunes ont assuré connaître une personne qui a fait un service civique.

Pour les jeunes, comme pour les plus de trente ans, le principal avantage de ce dispositif est l’acquisition d’une première expérience utile (plus d’un tiers des réponses). Cet atout est particulièrement mis en avant par les jeunes peu diplômés (42%) et, dans une moindre mesure, les jeunes inactifs qui sont essentiellement étudiants (39%).

Source : Lefigaro.fr

Auteur : Hugue Lefèvre

8 janvier 2018

3. Six idées reçues sur les jeunes et la politique.

« Les jeunes ne s'intéressent pas à la politique... Ils arrêteront de s'abstenir quand ils vieilliront... » Le tour de six idées reçues battues en brèche par une étude inédite.

Bannière d'étudiants à l'IEP d'Aix-en-Provence, lors de la venue de Marine Le Pen, en octobre 2012.

Les jeunes et la politique ? Chaque scrutin est l'occasion d'évoquer leur abstention, particulièrement élevée. Et puis... pas grand-chose. L'association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej), qui regroupe des communes dotées d'un conseil municipal des jeunes, a commandé une double enquête sur le vote des nouvelles générations, à l'issue des élections municipales de mars et après les élections européennes de mai. Un millier de jeunes entre 18 et 25 ans, et autant de 15-17 ans, ont répondu à un long questionnaire. Les résultats, dont l'Anacej a donné la primeur au Monde Campus, vont à l'encontre d'un bon nombre d'idées reçues, comme l'explique le politologue Michael Bruter, professeur à la London School of Economics, qui a dirigé l'étude. 

  • Idée reçue n°1 : les jeunes s'abstiennent, mais ils voteront en vieillissant

« C'est une idée très répandue, et fausse : l'abstention des jeunes est générationnelle. De précédentes études ont montré qu'un jeune qui s'abstient aux deux premiers scrutins auxquels il pourrait voter a 80 à 90 % de chances de devenir un abstentionniste chronique. Si son accueil dans la vie démocratique est raté, c'est pratiquement perdu pour toujours. A l'inverse, s'il vote lors de ces deux premières élections, il deviendra un participant chronique. Cela n'empêchera pas des absentions ponctuelles, mais globalement, il s'investira dans la vie démocratique. »

  • Idée reçue n°2 : les jeunes ne s'intéressent pas à la politique.

« Certains expriment du désintérêt. Mais ce qui domine, c'est un sentiment de frustration, c'est-à-dire qu'ils ont un vrai désir de participation, assorti d'une forte déception, car l'offre politique est en décalage avec leurs attentes. Nous avons pris soin, dans le questionnaire, de ne pas demander frontalement aux abstentionnistes : « pourquoi ne votez-vous pas ? », ils auraient eu un intérêt social à se déclarer déçus plutôt que non intéressés.

Mais ceux qui votent témoignent que le sentiment dominant, dans les discussions avec les jeunes abstentionnistes, est le sentiment de déception. Une majorité des 18-25 ans (53 %) imputent l'abstention aux politiques plutôt qu'aux abstentionnistes eux-mêmes (18 %). Ils citent comme principales causes les mensonges des politiques (71 %), le fait que les campagnes ignorent les préoccupations réelles de la population (45 %), puis la malhonnêteté des hommes politiques. Leur frustration en amène certains à envisager des solutions radicales, comme voter aux extrêmes (43 %) ou participer à une manifestation violente (25 %). On est loin de l'apathie évoquée par certains commentateurs. L'histoire le montre d'ailleurs : lors de la chute du communisme et, récemment, du printemps arabe et du mouvement Occupy Wall Street, les jeunes sont toujours aux avant-postes.

C'est une génération idéologique, dans le sens où elle met en place ses propres idées. Les jeunes refusent d'adhérer en bloc aux idéologies existantes, de remettre un chèque en blanc aux partis. Ils ont des valeurs politiques qu'ils veulent défendre de manière individuelle et personnalisée. Ce constat est plutôt une bonne nouvelle : alors qu'on ne peut pas faire grand-chose contre le désintérêt, on peut imaginer de nombreuses façons d'agir contre la frustration politique. »

  • Idée reçue n°3 : les jeunes pensent que la démocratie ira mieux demain

« D'une façon générale, ils sont très négatifs : 61 % des 18-25 ans et 62 % des 15-17 ans s'attendent à ce que l'abstention des jeunes empire dans les prochaines années. Ils ont le sentiment que la démocratie française ne fonctionne pas, particulièrement à l'échelon national, et même qu'elle fonctionne plus mal chez eux qu'ailleurs. Une lueur néanmoins : la démocratie européenne, qu'ils notent particulièrement mal actuellement (4,7/10) est la seule pour laquelle ils imaginent une amélioration future. D'ailleurs, les jeunes se sont un peu moins abstenus que l'ensemble des électeurs français aux dernières élections européennes (+ 0,6 %). Et avec la crise, ils se sentent encore plus Européens, alors que sur la même période 2009-2013, les 45 ans et plus ont effectué le mouvement inverse. »

  • Idée reçue n°4 : les jeunes votent volontiers aux extrêmes

« C'est une illusion d'optique. Dans la mesure où ils se désintéressent des partis traditionnels, on en a déduit qu'ils se rapprochent des extrêmes. En réalité, tous les grands partis, Front de gauche et Front national compris, sont rejetés. Les jeunes sont plus enclins que la moyenne à voter pour de petites listes, des candidatures non partisanes ou appelant au rassemblement au-delà des partis. Aux européennes, les partis fédéralistes UDI-MoDem et les Verts ont ainsi bénéficié d'un plus grand soutien des jeunes que de l'ensemble de la population. Lors des deux scrutins considérés, les 18-25 ans ont classé l'UMP, le PS et le FN dans le même ordre que l'ensemble des électeurs. 21 % des sondés auraient voté pour le FN, contre 24,86 % pour l'ensemble de la population ; 7 %pour l'extrême gauche ou le Front de gauche contre 7,93 % au niveau national.

  • Idée reçue n°5 : ça irait mieux si la communication politique s'adaptait aux jeunes

« L'abstention des jeunes résulte d'un problème de fond, pas de forme. Ils rejettent l'ensemble du discours, avec le sentiment qu'il ne s'adresse pas à eux mais aux autres générations. Quand on essaie de changer la forme sans modifier la substance, le rejet peut même être encore plus fort. J'ai mené une expérimentation lors d'un véritable scrutin en Grande-Bretagne : la moitié des jeunes participants recevaient les tracts électoraux classiques, l'autre moitié était exposée aux tweets réels des différents candidats : cette dernière a moins voté que la première. Paradoxalement, les jeunes sont moins sensibles à la politique spectacle. Ils s'intéressent plus au contenu des programmes que le reste de l'électorat, et plébiscitent les applications d'aide au vote, qui permettent de comparer les idées des divers partis ou candidats. Ils ne considèrent pas du tout la démocratie électorale comme un système dépassé. Ils tiennent beaucoup aux référendums, à la démocratie directe. La participation électorale est pour eux connotée positivement, au contraire de l'absention. Eux-mêmes et leur entourage, familial et amical, auraient une meilleure opinion d'eux s'ils votaient. Le sentiment est encore plus marqué chez les 15-17 ans. »

  • Idée reçue n°6 : c'est une génération égoïste, qui s'intéresse peu aux autres

« Ils ont une envie d'intérêt collectif, et ne sont pas particulièrement sensibles aux discours promettant que leur propre situation va s'améliorer. Ils vont voter selon ce qui leur paraît l'intérêt général plutôt que leur intérêt particulier. Quand on les interroge sur les thèmes de campagne sur lesquels ils ont fondé leur vote aux élections municipales, ils citent d'abord les impôts locaux et l'économie, thématiques qui ne leurs sont pas propres, puis l'éducation et l'environnement, thèmes qui leur sont plus coutumiers et montrent bien leur « socio-tropisme ». D'autres études ont montré aussi leur intérêt pour la solidarité, et pour les libertés individuelles : ils sont beaucoup plus soucieux que leurs aînés que l'Etat n'intervienne pas dans leur vie privée

Auteur(s) : Claire Ané

Source : http://www.lemonde.fr/campus/article/2014/12/18/sept-idees-recues-sur-les-jeunes-et-la-politique_4541708_4401467.html

Résumé :

8 janvier 2018

4. Présidentielle 2017 : Un jeune sur cinq ne s'y intéresse pas

Présidentielle 2017: un jeune sur cinq ne s’y intéresse pas
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Les jeunes ne s’intéressent plus à la politique. Dégoûtés par les affaires et le manque d’attention des politiques, un sur cinq compte s’abstenir.

 

Les jeunes sont l’atout principal des candidats à la présidentielle. Il y a ceux qui les mettent en avant, comme Alain Juppé pendant sa campagne. Ceux qui tentent de les comprendre. C’est le cas de Jean-Luc Mélenchon. Et puis il y a ceux qui pensent les incarner. Emmanuel Macron, benjamin de la course présidentielle en est l’exemple parfait.

Les politiques ne parlent plus aux jeunes

De plus, les jeunes qui entrent dans le monde politique, sont de nouvelles proies pour les candidats. Ceci dit, c’est aussi une population très difficile à saisir, et donc à convaincre. Pour preuve, ce sondage publié par 20 Minutes et OpinionWay. L’enquête #MoiJeune révèle qu’un jeune sur cinq se fiche de la politique.

Une proportion très élevée et qui a plusieurs raisons d’être. La première étant que les jeunes ont parfois le sentiment que la classe politique ne s’intéresse pas à eux. Il y a une forme de déconnexion entre ces politiques d’au moins 50-60 ans et ces jeunes actifs.

Dans son dernier livre, Brice Teinturier, directeur général délégué de l’institut de sondage Ipsos décrypte ce phénomène. Dans 20 Minutes, il explique que les jeunes ont perdu confiance dans les figures de la politique.

« Un désengagement [des jeunes] qui résulte de l’effondrement de la morale publique. Avec d’une part les révélations sur les politiques mais aussi le manque de résultat perçu au quotidien. »

Le choix de l’abstention

La proportion de jeunes qui se désintéressent de la politique est encore plus forte dans les régions du sud-ouest et dans les petites communes rurales. Et selon Brice Teinturier, c’est un phénomène qui « s’étend de plus en plus ».

Dans Plus rien à faire, plus rien à foutre, le politologue tente de comprendre le processus de distanciation entre les médias, les politiques et les Français. Il va même jusqu’à évoquer « une vacuité du contenu » dans une interview pour Sud-Ouest.

Ce qui pousse, machinalement, les jeunes à ne pas aller voter. Pour ces élections, le sondage de 20 Minutes révèle que 34% des jeunes ne soutiennent aucun candidat. 12% d’entre eux n’iront pas voter. Et parmi ceux qui iront voter, ils sont 20% à penser au vote blanc.

Ceci dit, Brice Teinturier tente de relativiser. Les abstentionnistes ne sont pas forcément des jeunes qui ne s’intéressent pas à la politique.

« Ils sont politisés mais ont perdu toute confiance, » dit-il pour empêcher toute connexion avec le vote FN. En effet, selon lui, les jeunes qui se tournent vers le Front National sont des personnes politisées, qui adhèrent aux idées du parti. Il ne s’agit pas simplement d’un vote contestataire donc.

Auteur(s) : Camille E.

Source : https://mcetv.fr/mon-mag-politique-societe/politique/g20-zombies-anticapitalistes-envahissent-hambourg-0607/

Résumé :

18 décembre 2017

5. Sociologie de la jeunesse

Présentation

La jeunesse est une catégorie aux contours incertains. À quel âge débute-t-elle, à quel âge finit-elle ? La sociologie montre que la jeunesse est avant tout un passage dont les frontières et la définition ont évolué au cours de l’histoire et se modulent selon les situations sociales. L’affaiblissement des rites de passage, l’allongement des transitions professionnelles et la prolongation du temps des expériences qui tendent à repousser toujours plus tard l’accès à un plein statut adulte font que la jeunesse se décompose désormais en plusieurs phases – de l’adolescence au statut de jeune adulte – que ce livre tente de décrire. Devenu un « classique » du sujet depuis sa parution initiale en 1991, l’ouvrage repère et explique les évolutions significatives entraînées par ce mouvement général de recomposition sociale que la jeunesse subit parfois douloureusement. Cette 5e édition prolonge et approfondit la présentation des résultats européens portant sur les jeunes. Elle actualise également l’ouvrage en présentant les travaux récents ayant porté sur l’entrée dans la vie adulte, les valeurs des jeunes, les comportements sexuels et la culture adolescente. Olivier Galland, sociologue, directeur de recherche au CNRS, travaille au Groupe des méthodes de l’analyse sociologique (Université Paris IV et CNRS). Il est spécialiste des questions de jeunesse.

Auteur(s) : Galland Olivier

Source : https://www.cairn.info/sociologie-de-la-jeunesse--9782200270087.htm

Résumé :

 

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Les jeunes s'interresent-ils a la politique ?
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